Le Jugement Du Péché Comme Abomination
Le mot abomination, le plus souvent utilisé au pluriel (abominations), est associé généralement à l’idolâtrie et à l’adultère spirituelle qui consiste à servir, à consulter et à solliciter des faux dieux ou divinités certaines faveurs, en participant à des pratiques répulsives telles que sacrifices humains, consommation du sang animal ou humain, l’interpellation des âmes décédées (nécromancie), l’invocation des esprits, etc. Notons aussi que l’usage des charmes et des porte-bonheurs (talismans, amulettes, fétiches); l’utilisation des enchantements (wanga); la pratique de la divination (prédiction de l’avenir par astrologie, palmistrie, cartomancie, etc.) constituent aussi des abominations, tout comme la sorcellerie et la magie (Deutéronome 18:9-18).
L’abomination, dans sa plus simple et plus fréquente application, peut être définie comme abondance de péchés générés ou suscités par de mauvais esprits ou démons désirant la dévotion et l’adoration des hommes. Ces esprits cherchent à gagner la place de Dieu dans la pensée et le cœur de l’homme, ainsi convoitent- ils la stature divine. En ce sens, l’abomination n’est autre chose que du spiritisme. En général, le mot abomination est utilisé dans ce sens; et tout participant, à un niveau ou à un autre, aux pratiques mentionnées plus haut, en est coupable.
LES ABOMINABLES
Le mot biblique identifiant ceux qui pratiquent l’abomination est “abominables” Apocalypse 21:8) et la haine de Dieu pour toutes sortes d’abominations, et ses sévères jugements contre les abominables sont bien documentés à travers les Saintes Écritures (Lévitique 20:27; Deutéronome 32:15-25; Tite 1:16; Apocalypse 17:4-5; Apocalypse 18; Apocalypse 21:27)
L’ORIGINE DU MOT ABOMINATION
Le mot abomination est du latin “abominatus”, participe passé de “abominari”, signifiant avoir du dédain pour ou regarder avec intense aversion. L’abomination est un acte, une habitude ou une condition hautement offensive et détestable pour Dieu. Ce terme cependant a encore d’autres applications, d’autres définitions et significations dans les Ecritures.
Il existe quatre mots hébreux qui se traduisent en français par abomination. Le premier est le mot “PIGGUL”, utilisé dans un contexte de sacrifice de viande demeurée trop longtemps sans être consommée (Lévitique 7:18). Le second terme est le mot “SIQQUS” qui réfère aux idoles (Jérémie 16:18). Le troisième vocable “SEQES”, un dérivatif de “SIQQUS”, est aussi employé de la même manière, mais avec une extension notable dans sa signification, car il est appliqué aux aliments dont la consommation est défendue aux Israélites parce qu’impurs (Lévitique 11). Le dernier mot “TOEBA” est le plus important du groupe. Il peut dénoter quelque chose qui offense les susceptibilités religieuses de quelqu’un (Genèse 43:32; Genèse 46:34) et il est utilisé dans le sens d’idoles. Dans 2Rois 23:13 siqqus réfère à Astarté et à Kémosch et ’’toeba’’ réfère à Milcom, tous des dieux païens. “Toeba” réfère aussi aux pratiques idolâtres (2Rois 16:3), à la magie et à la divination (Deutéronome 18:9-14), mais son usage ne se limite pas aux coutumes païennes. Les sacrifices offerts à Jéhovah dans un but impur (avec mauvaises intentions) sont aussi considérés comme des abominations (Proverbes 15:8; Esaïe 1:13). Il en est de même pour le dérèglement sexuel (Lévitique 18:22-30; Lévitique 20:10-26). Toeba atteint un sens moral élevé quand il est appliqué à certaines expressions telle que “les lèvres fausses”; “deux sortes de poids”; les bornes déplacées”. Ces pratiques frauduleuses, quoique concernant les rapports humains et le commerce entre juifs, sont pourtant identifiées comme abominations aux yeux de Dieu (Apocalypse 6:26 ; 12:22; Apocalypse 20:23).
LES PARTICULARITÉS DE L’ABOMINATION
Bien que le mot abomination ait plusieurs significations et un bon nombre d’applications, une chose cependant demeure constante; dans tous ses usages, ce mot suscite un sentiment intense d’aversion, de répugnance et de dégoût chez ceux qui sont spirituelles et aiment Dieu. Assurément, la bible nous enseigne que toute pratique abominable, de la sorcellerie à la bestialité, provoque l’horreur chez le Créateur, enflamme sa colère et précipite ses jugements.
Le péché en lui-même est en abomination à Dieu. Exprimant sa haine du péché et du mal, Dieu les appelle “choses abominables” (Jérémie 44:1-5; Zacharie 8:17; Proverbes 6:16). Toutefois, l’usage courant du mot abomination invoque aussi une grande mesure d’infractions, de violations et de culpabilité. Ceci explique, peut être, que la majeure partie du temps ce mot est au pluriel. Probablement, certaines abominations peuvent être classées comme iniquités ou transgressions, mais de façon unique le mot abomination fait penser à quelque chose détestable, dégoûtant, d’horrible et répugnant, quelque chose anormal et aberrant. En ce sens, on peut se représenter certains actes et pratiques comme la sorcellerie, le spiritisme, les rituels sataniques, l’occultisme, les sacrifices humains, la consommation du sang animal ou humain sous toutes formes, les viols, l’exploitation sexuelle des enfants mineurs, les avortements, les orgies, l’homosexualité, l’anthropophagie, la pornographie, l’infamie, le génocide, la métamorphose, la métempsycose, etc.
L’ABOMINATION DANS L’HISTOIRE D’ISRAËL
Malgré les sentiments d’horreur et d’aversion que Dieu éprouve pour toute abomination, cette manifestation du péché est bien plus courante qu’on aurait pu l’imaginer. Juste avant la conquête de Canaan, Dieu clairement fit savoir au peuple d’Israël que les nations païennes seront chassées de “la terre promise: Canaan” à cause de leurs nombreuses abominations. Israël fut averti et fut interdit d’imiter les coutumes des nations païennes (Deutéronome 18:12-14; Lévitique 20:22-23). Mais cependant, Israël et ses dirigeants n’ont pas sú obéir à la voix de l’Éternel et subirent le jugement divin et furent emportés en captivité.
Cependant dès sa sortie de l’Égypte, l’idolâtrie d’Israël se manifesta. Alors que Moïse se trouvait au sommet du Mont Sinaï pour recevoir les commandements de Dieu, Aaron, dans le désert, succombant à la peur et aux pressions du peuple, leur façonna un veau d’or qu’ils se mirent à adorer (Exode 32:1-6). De même, l’insécurité et l’effroi portèrent le roi Saül à désobéir Dieu en consultant la sorcière d’Endor (1Samuel 28:7-25). Pour sa part, le roi Achaz offrit son fils en holocauste selon les abominations des nations que le Seigneur promit de chasser de Canaan pour donner cette terre à Israël (2Rois 16:3). À travers les siècles, les abominations se sont multipliées aussi bien dans le Royaume d’Israël que dans celui de Juda, et Dieu lui-même en fit le témoignage où il dénonce avec force et compassion les aberrations de son peuple bien- aimé. (Ézéchiel 16).
L’ABOMINATION DANS LE SIÈCLE PRÉSENT
On aurait tendance à croire que dans le monde moderne d’aujourd’hui, les abominations ne seraient point largement répandues, considérant l’influence du Christianisme depuis plus de deux milles ans, et compte tenu des progrès de la science, de la technologie et de la civilisation. Pourtant, qu’il s’agisse des chrétiens de nom ou dénominationels, et même des chrétiens nés de nouveau, ils sont tous encore exposés aux abominations de ce monde avec ses coutumes et pratiques détestables.
UNE LISTE SOMMAIRE DES ABOMINATIONS
Une liste exhaustive de ces coutumes et pratiques n’existe nulle part. Celle qui suit, loin de vouloir être complète, espère néanmoins montrer combien répandu est le péché comme abomination et combien il infecte et affecte tous les hommes de ce monde. Dresser une liste des abominations courantes constitue une vraie entreprise. Dans ce monde présent, le nombre des infractions contre Dieu pouvant être considéré comme abominations est infini, cependant si cette liste existait, il faudrait qu’elle mentionne les pratiques et coutumes suivantes:
– toute forme de divination: horoscope (astrologie: lecture des astres), cartomancie (lecture des cartes), palmistrie (lecture des mains); l’interprétation des présages et des rêves par l’intervention et l’apport d’esprits familiers; l’usage d’ouvrages sur les sciences ésotériques et sur la magie (Le Cabale, Le Grand Albert, Le Petit Albert, le Chat Noir, La Poule noire, etc.); sur la numérologie (Tiala); et sur l’occultisme; toute forme de thaumaturgie (magie du sang, mêlée à d’autres arts et pratiques de sorcellerie), tout exercice de pouvoir mental ou psychique pour prédire l’avenir et accomplir des prouesses (magnétisme, parapsychologie, Extra Sensorielle Perception: ESP, télépathie);
– toute forme de spiritisme ou manipulation d’esprits par l’usage des charmes, des sortilèges, des enchantements, des potions, des offrandes d’aliments et d’ablutions; par le port et revêtement de talismans ou portes bonheur, d’amulettes, de fétiches, de médailles, de mouchoirs à couleurs spécifiques pour protection contre malheurs, accidents et esprits maléfiques; pour maintenir la santé corporelle ou mentale;
– tout usage d’objets de dévotion religieuse et culturelle:
toutes sortes d’images taillées représentant les divinités ethniques: (statues, statuettes, figurines, tableaux, anneaux, broches, chaînes et bijoux de toutes sortes); l’utilisation des chandelles (noires, rouges, vertes, jaunes et blanches) pour toutes formes de cérémonies réclamant l’aide d’esprits familiers, gardiens ou guides; le port ‘’d’objets protecteurs’’ comme médaillons, croix, crucifixes, rosaires (chapelets), scapulaires; figurines représentant des signes du zodiaque, des signes cabalistiques et sataniques en cristal, en argent ou en or; l’usage ‘’d’huile et d’eau bénie” et des reliques.
-toute décoration interne et externe de temples et d’immeubles par des objets représentant déesses et dieux païens, portant signes et indications identifiant de telles entités tels que fresques, statuettes, tableaux, peintures, masques en plastique, bois, métal ou autre matériel;
– Toute lecture, d’étude et toute possession d’ouvrages ou traités des sciences occultes. Toute possession d’objets et de symboles associés aux arts magiques ou à une secte religieuse dont l’allégeance est faite à un être humain ou à un esprit; et qui dénie la divinité ou l’humanité du Christ;
– toute forme de spiritisme ou consultation de médium, conducteur de séance ou de rituel interpellant esprits ou âmes de personnes décédées:
(Métaphysicien, sorcier, prêtre ou prêtresse du vodou ou du Santeria: -hougan ou mambo-, hypnotiseur et devin; magnétiseur, et toute personne ayant un esprit familier); toute interpellation, invocation et communication avec l’esprit d’une personne décédée, et tout esprit désincarné ou démon; toute cérémonie ou service interpellant les saints catholiques, les anges ou la Vierge Marie; ou invoquant les esprits des héros nationaux, des ancêtres ou des membres décédés d’une famille ou d’un clan;
– tout culte à Marie sous toutes ses formes, apparitions et représentations comme: Les diverses ‘‘Notre Dames’’, (Fatima, Lourdes, du Cap, de la Pologne, de Guadalupe du Mexique, de Paris, d’Haïti, d’Amérique, de la Bonne Espérance, de la Bonne Délivrance, du Rosaire, de la Paix, du Perpétuel Secours, de la Merci, de l’Assomption, de la Providence, du Mont Carmel, etc.); et les diverses Vierges, (Vierge des Miracles, de Saut d’Eau, Vierge Noire, Vierge de la Charité, Vierge de la Caridad, etc.); et toute appellation identifiant Marie comme: Mère de Dieu, Reine du ciel, la Madone, Alta Grace, Immaculée, etc. Le culte à Marie n’est plus, ni moins, que de l’idolâtrie. (‘Mariolâtrie’ = adoration ou idolâtrie de Marie);
– toute pratique spirituelle interpellant ou invoquant les esprits pour toute forme de consultation et toute forme de requête.
Tout rituel ou cérémonie visant à contrôler, à manipuler et à dominer la volonté et les désirs de quelqu’un, d’un groupe de personnes, d’une population et même d’une nation (sorcellerie, envoûtement) (wanga=enchantement);
– toute incantation, consultation, investigation de l’avenir ou de l’autre monde par l’usage d’objets tels que boule de cristal, de pierre polie, de miroir; et toute interpellation d’esprits angéliques ou démoniques; toute interprétation de signes et d’augures tels que l’observation et la lecture des astres, d’entrailles d’animaux; de feuilles, et toute offrande de sacrifice d’animaux, d’aliments ou autre, comme gages et moyens d’échange et de révélation, etc.
-toute forme de prédiction, de prophétie et d’instruction (augure, présage, divination et doctrine démoniaque c’est à dire tout enseignement et pratique contraires aux Saintes Écritures et aux doctrines de Christ} inspirés par des esprits malins ou impurs qui ne sont autres que des démons);
– toute projection astrale, voyage dans le monde des esprits et tout dédoublement par invocation, imprécation, magie et sorcellerie portant atteinte à la personne et au bien-être d’autrui; prière ou oraison à Lucifer, à la mort, au séjour des morts, et à tout esprit céleste, terrestre du monde des ténèbres et à la sainte croix; toute interpellation d’anges, d’êtres célestes; ou appel de divinités vodouesques, de saints catholiques, et d’esprits des ancêtres décédés, ayant pour but la recherche d’intérêt personnel, de pouvoir et de gloire ou pour causer du mal aux autres; toute requête et toute pétition et prière à motivation impure;
– toute forme de méditation transcendantale (TM), la pratique du Yoga; des Arts Martiaux faisant l’usage de mantra ou d’invocation d’êtres célestes ou terrestres (Karaté, Judo, Jiu-jitsu, Tae Kwon Do, etc.);
– toute association et pratique provenant de la philosophie et des croyances du “New Age” (Nouvel Age) et de l’Animisme, des cultes mystiques de l’Orient, des religions primitives animistes de l’Europe, de l’Afrique, des Caraïbes et de l’Amérique; tout rituel et incantation de dieux indigènes ou Indiens d’Amérique;
– toute appartenance aux sociétés secrètes, aux cultes mystiques, et toute allégeance à toute secte pseudo chrétienne déniant la divinité et l’œuvre rédemptrice de Christ d’une manière ou d’une autre: Rose Croix (Rosicrucianism), Franc-maçonnerie, Corps du Christ, le Ku-Klux-Klan, the Black Israélites (les Israélites Noirs), Nation of Islam (Musulmans noirs américains), the
International Peace Mission Movement (Father Divine Mouvement, fondé par le Révérend Major Jealous Divine, un leader spirituel noir américain qui se faisait passer pour Dieu); Les Mormons (l’Église de Jésus Christ des saints des derniers jours), Les Témoins de Jéhovah; Christian Science, L’Église de l’Unification (Moonies), L’Église de la Scientologie, etc.;
– toute pratique de tatouage, flagellation, perforation, mutilation de la peau, de la chair ou des membres du corps en signe d’initiation, de dévotion, et d’appartenance à un esprit, une société secrète ou un culte;
– toute cérémonie anthropophage en l’honneur de dieux païens; tout rituel demandant le sacrifice d’animaux ou de personne et exigeant la consommation du sang ou de la chair animale ou humaine,
– toute débauche sexuelle dans toutes ses pratiques et ramifications; l’usage des potions, composées par des sorciers comme aphrodisiaques; la prostitution, la pornographie, l’auto-masturbation, l’homosexualité, le viol, la pédophilie et l’exploitation sexuelle des jeunes vierges et des enfants en bas âge; tout acte sexuel avec les animaux sauvages ou domestiques (bestialité).
LA VRAIE NATURE DE L’ABOMINATION
La grande majorité des hommes, y compris ceux qui professent d’être chrétiens, n’est pas imbue de la nature et de la signification cachée des croyances, pratiques et coutumes citées plus haut. Encore plus, certains sont persuadés d’être en communion avec Dieu le Créateur à travers leurs traditions et leurs rituels, alors qu’ils sont en communion avec le diable et les démons et deviennent par l’influence démoniaque, agents du royaume des ténèbres gouverné par Lucifer (1Corinthiens 10:16-22). Ainsi le peuple dans les ténèbres et l’ignorance périt-il par manque de connaissance.
Au fait, l’invocation des esprits par l’homme, leur donne le droit légal d’agir et d’opérer dans ce monde et leur permet aussi d’exercer leur pouvoir sur terre et d’accomplir leur dessein pernicieux de destruction, de perdition et de mort. Étant dans un état de déception profonde, les abominables se trompent eux-mêmes et trompent aussi bien d’autres personnes. Ignorants et inconscients de leurs profanations, ils s’attaquent à la gloire, à l’honneur, à l’autorité et à la personne même de Dieu. C’est pourquoi l’abomination est odieuse et infâme aux yeux du Seigneur de l’univers. Elle souille et cause la putréfaction spirituelle de tout ce qu’elle touche. Elle sera jugée d’une manière impitoyable à la fin des temps. Ainsi dans la liste de ceux qui seront chassés et bannis de la présence de Dieu et de ceux qui seront précipités dans l’étang ardent de feu et de soufre pour l’éternité, figurent les abominables (Apocalypse 21:8).
LA SÉDUCTION DIABOLIQUE
L’abomination, bien qu’horrible et répugnante, est cependant accompagnée d’un dosage élevé de séduction diabolique, suscitant la curiosité, émerveillant, et captivant l’imagination des adeptes de l’occultisme, et excitant leur appétit pour le surnaturel. L’abomination va jusqu’à prétendre être une émanation divine et se présente comme la solution à tout problème, conflit et besoin humain, sans aucune nécessité de repentance du péché et sans aucune relation ou dévotion à Dieu ou à Christ, seul Sauveur et Maître de tout. Il nous faut souligner maintenant, quel qu’en soit ses proclamations et ses prétentions, deux choses demeurent certaines concernant l’abomination:
-Premièrement: l’abomination ne constitue ni plus, ni moins, que la manifestation de la haine et du mépris pour Dieu.
-Deuxièmement: toute personne qui s’y associe fait de Dieu son ennemi et ceci consciemment ou non (Exode 20:5; Deutéronome 5:9).
Il est prédit par les Écritures que dans les derniers temps les abominations seront grandement répandues, cependant les hommes auront l’apparence de la piété mais déniant ce qui en fait la force. En fait, sans l’action restrictive du Saint Esprit sur l’iniquité à travers et à partir de l’Église, ce monde serait déjà englouti par toutes espèces d’iniquités et d’abominations, comme furent Sodome et Gomorrhe au temps de leur jugement. Jusqu’à ce jour, c’est bien l’Esprit de Dieu qui retient l’iniquité et l’abomination comme princes démoniques, sinon le règne du Diable s’établirait sur cette terre totalement à cent pour cent. Au fait, au temps de Noé, ce sont les abominations des hommes de l’époque qui provoquèrent le jugement divin par le déluge; de même la destruction de Sodome et Gomorrhe par la foudre au temps d’Abraham et de Lot eut pour cause les abominations des hommes de ce temps, il devient alors raisonnable de croire que ce sont les abominations des hommes qui causeront le jugement final de Dieu au dernier jour (Genèse 6 :3, 5-7; 18:19; Matthieu 24:15; 2Thessaloniciens 2:6-8).
(Extrait du livre Salut I & II disponible à AMAZON)